Calculer les pièces de son logement, en fonction de son assureur
Chaque assureur est libre de calculer la tarification de ses contrats d’assurance habitation en fonction de caractéristiques qu’il fixe : la règle exacte dépend des organismes auxquels vous vous adresserez. Cependant, les critères les plus couramment pris en compte sont
la surface globale du logement, le nombre de pièces d’habitation et la valeur des biens de l’assuré - ce dernier critère est souvent négligé par les souscripteurs, mais il est important de ne pas le sous-évaluer si on veut éviter de grosses déceptions après un sinistre majeur (inondation, incendie, etc.) conduisant à la perte de tous ses biens. L’assureur prend également en compte des critères tels que la commune de résidence (le risque de vol est par exemple plus important dans certaines zones urbaines) et le type de logement (maison ou appartement).
Les pièces que vous n’avez pas besoin de déclarer
Les pièces concernées sont les pièces à usage d’habitation (chambre, salle à manger, salon, bureau, etc.). Pour être prise en compte une pièce doit avoir une superficie comprise entre
9 m² et 30m² : en deçà de 9 m², une pièce n’est pas prise en compte, alors qu’une pièce de plus de 30m² voire de plus de 40m² (suivant les organismes) compte comme 2 pièces - il ne sert à rien d’abattre une cloison pour espérer économiser sur son assurance ! En revanche, la cuisine, la salle de bain et les toilettes ne sont pas prises en compte, quelles que soient leurs surfaces : ce ne sont pas des pièces à vivre et vous pourrez pas à les déclarer, même si vous avez une grande cuisine ou une salle de bain digne de la suite d’un palace !